La Transat Jacques Vabre, 30 ans de passion !

Il s’agit d’un incontournable de la course au large. En parallèle du Vendée Globe et de la Route du Rhum, disputés tous les quatre ans, la Transat Jacques Vabre rassemble tous les deux ans les passionnés de course au large. Initié par la ville du Havre et la marque Jacques Vabre, elle s’appuyait sur les anciennes « routes du café », un commerce qui a transité par le port normand depuis le XVIIe siècle. C’est ce qui explique que l’arrivée de la course a changé à plusieurs reprises (Colombie, Brésil, Costa-Rica) avant qu’elle ait lieu en Martinique depuis deux ans. Quatre classes – des types de bateaux – y participent cette année : les Ultim et les Ocean Fifty (des multicoques), les IMOCA et les Class40 (des monocoques). À noter que Tanguy l’a disputé il y a deux ans avec le Belge Denis Van Weynbergh (21e).

LA BELLE LEÇON DE RÉSILIENCE

Tanguy le Turquais et Félix de Navacelle, à bord de l’Imoca Lazare, viennent de boucler dans les temps la Transat Jacques Vabre 2023. 24 jours, 1 heure, 21 minutes*, c’est le temps qu’ils auront mis pour rallier la Martinique depuis le Havre. Et ce ne fut pas simple ! Souvenez-vous, la nuit suivant le départ de la course, le 7 novembre dernier, le bateau a heurté un OFNI (objet flottant non identifié) et le duo fut contraint de faire escale à Lorient. Il repartira 6 jours plus tard, après une semaine de réparation très intense, avec un seul objectif en tête : boucler cette Transat Jacques Vabre coute que coute et être dans les temps pour prendre le départ de la course retour, en solitaire, le Retour à la Base, dont le départ est donné le 30 novembre. La course contre la montre était lancée…
*(temps d’escale technique pris en compte)
Mardi 7 novembre,
Lorsque Tanguy et Félix informent leur équipe et la direction de course de la Transat Jacques Vabre que le bateau a un gros trou et qu’il se rempli d’eau suite au choc avec un OFNI, ils étaient loin d’imaginer que 23 jours plus tard ils franchiraient la ligne d’arrivée de cette mythique transatlantique dans les temps. Une très belle chaîne de solidarité s’est créée dès l’annonce de l’avarie, et tout était mis en place à Lorient pour tenter ces réparations. Le temps était compté car il fallait arriver avant le 1er décembre, 14h (heure martiniquaise) de l’autre côté de l’Atlantique. Évaluation des dégâts par les architectes et stratifieurs, sortie d’eau, réparations, mise à l’eau, l’ensemble de ces actions ont été réalisées en 6 jours, un exploit et une très belle preuve de résilience.

Le re-départ

C’est donc officiellement le 14 novembre que l’Imoca a débuté sa traversée de l’Atlantique direction les Antilles. Si le côté sportif est forcément passé en second plan, les concurrents étant trop loin à rattraper, une autre course débute, une course contre la montre : « C’est bizarre de dire ça, mais notre objectif est de terminer derniers de la Transat Jacques Vabre. Cela voudra dire que l’on aura terminé la course dans les temps. » Voilà les mots de Tanguy avant son départ du ponton ce jour-là.

Du jamais-vu en termes de météo

Deux routes se dessinaient devant eux, une plus au Nord mais qui dit Nord, dit dépressions. Une plus au Sud, mais il s’avère que cette année, les alizés, ces vents portants censés être stables et souffler d’est en ouest, ne l’étaient pas du tout. Il a donc fallu faire un choix de façon à opter sur la route la plus payante.

Tanguy et Félix ont pris la décision d’aller au nord et de bénéficier ainsi de vents plus soutenus. Du moins, au début… La météo n’aura pas épargné les marins durant cette traversée. Le début de course aura été semé d’embuches avec le passage de 7 fronts où les marins auront dû faire face à du vent très fort et où il aura fallu préserver le bateau. Puis, à moins de 700 milles de l’arrivée, c’est la pétole qui a mis leurs nerfs à rude épreuve. Le passage de cette dorsale anticyclonique venue leur barrer la route a été très compliqué et nous les avons vus arrêtés plus de 30 heures dans cette eau ressemblant plus à un lac qu’un océan.
Se battre jusqu’au bout

Quelques jours avant son arrivée, Tanguy déclarait « De mon côté, je sais aujourd’hui que je ne prendrai pas le départ du Retour à la Base en même temps que le reste des concurrents. C’est un coup dur pour le compétiteur que je suis qui a très envie de régater sur l’océan mais quand je prends un peu de hauteur, je me dis que le défi est ailleurs. Si déjà on parvient à boucler c’est deux transats dans les temps, ça sera une véritable victoire. »

Tanguy et Félix ne baisseront pas les bras et se battront jusqu’au bout. Ils franchiront la ligne d’arrivée derniers, 34ème, mais heureux, car ils auront fini dans les temps et seront ainsi classés sur cette Transat Jacques Vabre.

A peine arrivés, qu’une nouvelle course va débuter.

Cette fois-ci en solitaire, elle s’appelle le Retour à la Base et les marins de la catégorie Imoca ont pour objectif de rallier Lorient depuis la Martinique. Pour Tanguy, elle sera un peu spéciale car le départ officiel a été donné le 30 novembre à 12h, mais l’Imoca Lazare n’étant pas arrivé il n’a pas pu s’y aligner aux côtés des autres concurrents. Il prévoit de repartir ce jour, le 1er décembre, vers 16 heures de Fort de France (21h en France). Cet arrêt express va permettre à l’équipe technique de réaliser sa job list en un temps record, à Tanguy de faire une sieste, prendre une douche, manger un plat chaud, profiter de ses proches et partir sur le Retour à la Base !

Une semaine de course contre-la-montre, et ce n’est pas fini !

Et oui, déjà une semaine que Tanguy et Félix ont quitté le port de Lorient la Base, alors on vous propose de revenir sur les moments forts de ces 7 derniers jours !
Après s’être arrêté pendant 5 jours à Lorient dû à la malheureuse rencontre avec un OFNI, l’IMOCA Lazare a repris un départ le mardi 14 novembre à 17h.
Une première nuit agitée avec une mer bien formée et 30 nœuds de vent, ce qui leur a permis de grappiller des milles et de reprendre un rythme de course bien intense.
Rebelote la nuit suivante, au passage du Cap Finisterre avec une mer bien engagée, nos deux « sangliers » comme ils se surnomment, sont au taquet et rythment leurs journées en alternant manger, dodo, réglages, manger, dodo, manœuvres…
Ils profitent ensuite d’une petite accalmie pour vérifier que la réparation a bien tenu et réparer une lisse qui s’est fissurée dans la nuit.
 Rien de grave ! Nos MacGyver savent faire et poursuivent de plus belle !
Troisième nuit et troisième front à traverser pour l’IMOCA, les marins n’auront décidément pas le temps de se reposer lors de cette transat ! Petit front passé, ils progressent désormais vers les Açores, où ils vont retrouver le soleil.
En direction des Açores, la fameuse pétole les accueille, ce qui leur permet d’enlever les bottes, de faire sécher toutes les affaires et de prendre une première douche.
Après le soleil, le grain… plus de vitesse, nos marins sont perdus dans un trou noir, entourés par une belle pluie, ils font des 360 entre les orages avant de retrouver un vent stable dans la journée.
Enfin arrivés aux Açores, ils font un petit coucou à ces magnifiques îles avant de poursuivre leur route avec de belles vitesses. Prochaine terre en vue : la Martinique !!
Aujourd’hui, Tanguy et Félix avancent à toutes berzingue avec une moyenne de 14 nœuds sur les dernières 24h !!

C’EST ÇA AUSSI LA COURSE AU LARGE…

Parce qu’il n’y a pas que des beaux moments sur cet océan imprévisible… on revient en vidéo sur notre malheureuse rencontre avec un OFNI au tout départ de la Transat Jacques Vabre.

Après avoir passé la nuit en tête de la flotte des IMOCAs à dérives, Tanguy et Félix ont percuté un objet flottant non identifié, ce qui les oblige à faire route vers Lorient.
Malgré le trou dans la coque qu’il faut réparer et le retard déjà accumulé face aux concurrents, on ne baisse pas les bras. Dans nos voiles, il y a Lazare, et s’il y a bien une chose dont on doit faire preuve à leurs côtés, c’est de résilience !

Alors, on remonte nos manches et on se met au travail. On sort le bateau de l’eau, on scie le flanc, on met une plaque à l’intérieur, des couches techniques à faire sécher (on dort à côté pour vérifier que le chauffage ne s’éteint pas la nuit).

6 jours de travail intensif et nous voilà repartis sur la Transat avec comme objectif principal : celui de terminer dernier de la Transat Jacques Vabre, ça voudrait dire qu’on l’aura terminée dans les temps et que nous serons présents sur le retour à la Base dont le départ et le 30 novembre.

Après une deuxième nuit bien mouvementée au passage du Cap Finisterre, Tanguy et Félix vont profiter d’une accalmie pour inspecter le bateau et s’assurer que la réparation tienne bien.

JOUR 1 SUR LA TRANSAT JACQUES VABRE

Ça y est, on remet les chronos à zéro, et contrairement aux autres équipes, pour notre plus grand bonheur, l’Imoca Lazare entame la première journée de cette transatlantique.

Peu de temps après avoir quitté Lorient, Tanguy et Félix ont été cueillis à froid par une nuit plutôt agitée avec une mer très formée et un bon 30 nœuds de vent qui soufflait dans les voiles. Costaud !
Ça n’a pas été de tout repos (surtout pour Tanguy, qui a profité de la sieste de Félix pour manger tout le chocolat à bord… ça commence bien), mais cela leur a permis de bien se mettre dans le rythme et de débuter le grappillage de milles.

Ils sont à la mi-journée au beau milieu du golfe de Gascogne, et se dirigent vers le Cap Finistère en négociant cette dorsale anticyclonique qui vient réduire la vitesse du bateau dû au manque de vent présent sur zone. Rien ne leur fait peur, ils restent bien concentrés sur les réglages et gardent en tête leur objectif : arriver le plus vite possible en Martinique.

❤️ Merci ❤️

A Alan Roura pour le prêt de leur ber durant toute la semaine, Damien Seguin pour le prêt du Fenwick, La Team Malizia de nous avoir proposé un espace pour faire les réparations au sec et Franck qui a été à nos côtés également. Jérôme et Jonathan et toutes les autres équipes de course au large qui nous ont proposé leur aide !

A toute la team Gepeto qui nous a apporté son expertise et son temps, Louis-Marie Billot des établissements Monforts pour le prêt des nacelles, la team Decosail, David de Premorel l’architecte du bateau, les grutiers, manutentiers, l’équipe du port de pêche de Keroman, la Sellor, la classe IMOCA, la direction de course de la Transat Jacques Vabre, et tous les copains…

Un grand merci à nos partenaires et l’association Lazare qui ont été là dans toutes les étapes de cette réparation et nous ont apporté le meilleur soutien possible !

Léna et la maman de Tanguy pour la gestion de Mathilda !!

Et enfin MERCI à notre belle équipe, sans qui on n’en serait pas là aujourd’hui, Paula, Axel, Nono, Mathilde, Eudes, Papylol, Félix, Coline, Joh, Elé ❤️

MISE À L’EAU ET DÉPART IMMINENTS !

Ça y est, le bateau est prêt, tout beau tout propre et plus motivé que jamais à traverser l’atlantique !!

Cette semaine, Tanguy, Félix et la team étaient en mode course contre-la-montre pour réparer notre bateau qui, pour rappel, avait été endommagé suite à un choc avec un OFNI. Nous nous sommes entourés des meilleurs, pour être sûr que l’IMOCA soit prêt à temps, et ils l’ont fait et bien fait !

Après avoir sorti le bateau de l’eau, puis construit une tente de travail, nous avons poncé, découpé, collé, posé, recollé, séché, poncé… et nous avons presque terminé, enfin

‼️ MISE À L’EAU à 15h, puis DEPART PONTON vers 17h. On se retrouve là-bas pour ce grand RE-DÉPART ?!

Chez Lazare, la persévérance, on vit avec ! Tous les colocs ont eu à persévérer plus d’une fois dans leur vie pour remonter à la surface, c’est exactement ce qu’ont dû faire nos marins face à cette épreuve. Alors, les Lazare boys sont restés en mode course cette semaine et n’ont pas vraiment eu le temps de se reposer, mais ils sont plus déterminés que jamais à ramener Lazare et Caféfé sous le soleil et les cocotiers.

L’OBJECTIF : Boucler cette Transat Jacques Vabre coûte que coûte et être dans les temps pour prendre le départ du Retour à la Base, course en solitaire, le 30 novembre.

MISSION RÉPARATION ACTIVÉE !

Une course contre-la-montre a débuté depuis l’arrivée de l’Imoca Lazare à Lorient, mercredi soir… Depuis ce moment, une immense chaîne de solidarité s’est montée autour du projet et tout est mis en œuvre pour que Tanguy et Félix puissent repartir sur cette Transat Jacques Vabre.
Ce n’est pas une mince affaire, car il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte : la météo, l’approvisionnement du matériel, le temps, la main d’œuvre … Mais toute l’équipe travaille d’arrache-pied pour atteindre ses objectifs.
Depuis mercredi, nous avons :
– Fait le point avec les experts pour le go de la faisabilité de la réparation
– Vidé, séché l’intérieur du bateau
– Sorti le bateau de l’eau
– Poncé, nettoyé la zone abimée
Les prochaines journées vont être très importantes et nous vivons clairement au jour le jour quant à cette réparation.
Un immense merci à vous tous pour vos nombreux messages de soutien, on reçoit toute votre force et on fait tout, promis, pour que Lazare puisse à nouveau voguer vite et bien sûr l’Atlantique d’ici quelques jours

VOIE D’EAU À BORD DE L’IMOCA LAZARE, LE DUO FAIT ROUTE VERS LORIENT

Ce mercredi 8 novembre, un peu avant 8h, Tanguy le Turquais et Félix De Navacelle ont pris connaissance d’une importante voie d’eau à l’avant de l’Imoca Lazare. Après la mise en place d’une pompe d’évacuation et l’évaluation des dégâts, le duo a constaté que d’importantes réparations étaient à faire. Il fait donc route vers Lorient où il retrouvera son équipe technique et procèdera à des vérifications plus poussées. Les marins vont bien et feront tout pour repartir en course sur cette Transat Jacques Vabre.

Plus d’informations à venir.

LAZARE À L’ASSAUT DE L’OCEAN ATLANTIQUE !

A 9h30, ce matin, au large du Havre, les 39 Imocas engagés sur la Transat Jacques Vabre se sont élancés à toute vitesse sur ce parcours de 3765 milles les menant vers la Martinique. Ce fut rapide, engagé et spectaculaire !  Il faut dire qu’ils avaient les crocs tous ces marins ! Cela faisait plus d’une semaine qu’ils attendaient la bonne fenêtre météo pour y aller.
Cette fois-ci c’est la bonne ! Tanguy et Felix de Navacelle – Navigateur ont parfaitement bien pris le départ et figurent actuellement parmi les premiers bateaux à dérives droites, en 22ème position.Quel bonheur de les voir enfin sur l’eau et encore plus sur cette mythique course ! Comptez sur ces deux champions pour faire rayonner Lazare tout au long de ces deux semaines à venir.
Les mots de Tanguy ce matin, sur les pontons :
« Je viens de me réveiller. J’aime bien ces ambiances, de nuit avec du vent, c’est des moments uniques, on prend conscience qu’on va courir une Route du Café en IMOCA. On mesure tout le chemin accompli, c’est chouette. Notre plan de route n’est absolument pas calé. C’est très clair pour aujourd’hui. La réponse pour après le front on l’aura demain et à la fin de la Transat ! La situation météo est intéressante pour nous car les bateaux de devant peuvent aller dans une option et une autre porte peut s’ouvrir pour les bateaux de derrière comme les nôtres. »
Rendez-vous sur la cartographie pour suivre leur trajectoire et celle des concurrents (attention ça rend accro….) : https://transat-jacques-vabre.geovoile.com/2023/tracker/

APRÈS 10 JOURS DE VILLAGE, J-2 AVANT LE DÉPART !!

C’est la dernière ligne droite, let’s gooooo

Après un long briefing pré-course effectué avec toute l’équipe, nous avons recueilli les dernières impressions de notre skipper Lazare avant le grand départ !

“C’est vrai qu’hier et aujourd’hui étaient des grosses journées très sollicitantes avec tous nos partenaires. Et en même temps, c’est génial parce que ça veut dire qu’on a des partenaires qui sont contents, et des colocs Lazare très motivés !”

Mais alors le bateau est-il ready to go ?
“Le bateau a l’air d’être prêt, j’ai une confiance en l’équipe technique qui a fait un gros boulot avant qu’on arrive au Havre. Et là, ils ont continué de bosser, je n’étais pas trop sur leur dos, car je leur fais entièrement confiance, ça fait un an qu’on travaille ensemble, donc je sais qu’ils sont bons ! Je crois que le bateau est prêt oui, tu sauras ça après les deux premiers jours de course ! ”

Et niveau météo on est comment là ?
“Là, il faut que je me mette à fond dans la météo pour que je visualise bien les premières heures de course qui sont importantes et assez ventées. En fait, c’est un parcours où il y a beaucoup d’enjeux au début, on va un peu jeter les dés la première semaine. Après, ça va être de la petite stratégie, de la vitesse, et il ne faudra pas qu’on ait de casse, mais en gros la stratégie ça va être surtout au début, il va falloir qu’on reste bien focus !
Il y a quand même deux passages de poteau noir où il va se passer des choses, mais pour moi, il y aura tout de même une grosse part d’aléatoire.”

Affaire à suivre donc ! J-2 les amis !!

DÉPART REPORTÉ

La direction de course de la Transat Jacques Vabre a pris ce matin la décision de reporter le départ des 40 imoca engagés sur la course. En effet, les conditions météo ne permettent pas aux marins de naviguer en toute sécurité, notamment au large du Cap Finistère, où il est prévu que ça souffle FORT !

Ils resteront donc à quai, au Havre, en attendant une meilleure fenêtre. Les Class40 et Ocean50 vont rallier en course Lorient et attendront là-bas des conditions plus clémentes. Les Ultims, eux, s’en tiendront au plan initial.

La déception est grande pour Tanguy et Félix qui étaient méga bouillants à l’idée de prendre le départ, mais ils comprennent et acceptent tout à fait cette sage décision. Ce n’est que partie remise !!

Affaire à suivre, on vous donne vite des nouvelles !

LAZARE EST À BON PORT !

Ce lundi 16 octobre, Tanguy, Nono, Mathilde et Axel ont passé l’écluse du Havre pour rejoindre le grand village de la Transat Jacques Vabre.

Après un convoyage au près pendant deux jours, malgré la défaite de la France au rugby, et avec une température extérieure de 3° ce matin, nos quatre marins sont bien arrivés avec le sourire sur les pontons du Havre. Le bateau est à quai, à la place 12, et n’attend plus que vous !

On laisse place désormais aux derniers préparatifs avant le grand départ : Finir les sacs, faire route vers le havre pour tout le monde jeudi, des briefs puis des débriefs, de la bricole, les sollicitations médias, bichonner nos partenaires….et enfin, prendre le départ pour Tanguy et Félix le 29 octobre !!

Retrouvez-nous tous les jours à partir de ce week-end sur le village de la Transat Jacques Vabre au Havre pour rencontrer l’équipe et l’association Lazare qui, une fois de plus, prévoit de faire beaucoup de bruit !

UN PARCOURS ET DE NOMBREUX PIÈGES À ÉVITER

Tous les marins savent qu’il faut s’employer et redoubler d’efforts pour s’offrir la joie et l’émotion de l’arrivée à Fort-de-France. Car avant, ils doivent affronter les conditions parfois très rudes de la Manche et son intense trafic, le golfe de Gascogne qui peut aussi être déchaîné, la délicate traversée du Pot-au-Noir (une zone où le vent peut être inexistant), le contournement de l’archipel de San Pedro…

Ensuite, tous mettront le cap vers les Caraïbes et la mission est périlleuse jusqu’au bout, notamment en raison des conditions qui peuvent être très changeantes autour du rocher du Diamant, à proximité de l’arrivée.

UNE NOUVELLE ÉTAPE VERS LE VENDÉE GLOBE

À bord d’un bateau mis à l’eau en 2007, Tanguy et Félix savent qu’ils ne pourront concurrencer les bateaux les plus récents. Mais l’essentiel est ailleurs. “Cette course, c’est une nouvelle étape vers le Vendée globe”, certifie le skipper. Elle va nous permettre de connaître encore un peu plus le bateau, affiner les réglages, s’adapter à toutes les allures, aux subtilités des courses et gagner en expérience ». Pas d’objectif en matière de classement donc mais une réelle volonté de profiter de cette transatlantique pour franchir un nouveau palier.

Notre philosophie, c’est vraiment d’allier la fiabilité et la simplicité. Arriver à faire bien fonctionner le bateau en toute circonstance, s’assurer que le projet ne soit pas ralenti par des problèmes techniques nous permet de nous focaliser sur les améliorations.

Explique Félix, le co-skipper de Tanguy